2014
digital print on acetate, thread, PVA glue, plexiglass, aluminum frame
305 cm diameter x 244 cm height
Collection of the National Gallery of Canada / Musée des beaux arts du Canada
our minds are one is a three-dimensional interpretation of the Haudenosaunee Celestial Dome. The title originates from the words of the Haudenosaunee Thanksgiving Address. The images on the discs of the installation are of my world at the time: the sidewalk between home and studio, the forest outside the school where I teach, the treetops at a gallery where I was exhibiting and the sky. The images are arranged in tiered sections, one on top of the next. This installation was created for the exhibition Reading the Talk, co-curated by Rachelle Dickenson and Lisa Myers; produced by the Robert McLaughlin Gallery with gallery director, Linda Jansma.
Many thanks to Alan Corbière, Rick Hill, Darren Bonaparte and curators Rachelle Dickenson, Lisa Myers and Linda Jansma.
our minds are one est une interprétation du dôme céleste des Haudenosaunee. Le titre provient des mots qui sont prononcés lors de l’Adresse des remerciements des Haudenosaunee. Les images proviennent de mon expérience quotidien au moment que je faisais la production de cette oeuvre: le trottoir en route vers mon atelier; la forêt qui côtoie l'institution où j'enseigne, le sommet des arbres à l'extérieur d'une galerie où j'exposait; et le ciel. Elles sont ordonnées pour que chaque section regroupant une série d'images est posée par dessus l'autre. Cette oeuvre a été produite pour l'exposition Reading the Talk, co-commissaires Lisa Myers et Rachelle Dickenson; le projet d'exposition a été réalisée avec the Robert McLaughlin Gallery avec la directrice Linda Jansma.
Remerciements: Alan Corbière, Rick Hill, Darren Bonaparte et les commissaires Rachelle Dickenson, Lisa Myers et Linda Jansma.
Photographer: Tony Hafkenshied
2006
looped video projection on wall (03:20)
365 cm x 274 cm
repeat along the border situates beading as language, both in an earlier artwork (he didn’t know her name) in the first half of the video, and in the specificity of place, in this case, Tyendinaga, Ontario. Usually shown as a video projection on a wall.
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repeat along the border positionne le perlage en tant que langage, par le biais d’une oeuvre antérieur (he didn’t know her name) dans la première moitié de la vidéo, et dans la deuxième moitié de la vidéo, dans la spécificité de lieu. Ici, le lieu filmé est Tyendinaga, Ontario.
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photographer / photographe: Bruce Barbour
2013
porcupine quills
91 cm diameter x 5 cm depth
ugstakamuid is the Mi’kmaq word that signifies “to be born”. This piece was completed as a part of Shared Lands, a residency and exhibition initiated by independent curator France Trépanier in which four Indigenous artists engaged with the Mi'kmaq communities of Gesgepegiaq and Listuguj, as well as the québecois and Acadian community of Carleton-sur-mer to create new artworks out of their exchanges. The residency finished with an exhibition of the various works. The project was produced by Vaste et vague artist-run centre in Carleton-sur-mer, QC.
ugstakamuid est le mot mi’kmaq qui signifie l’action de naître. Cet oeuvre est issue lors du projet Territoires partagées, une période de résidence où quatre artistes autochtones invités s’engageaient avec les communautés mi’kmaqs de Gesgapégiaq et Listuguj, ainsi que les résidents québécois et acadiens de la ville de Carleton-sur-mer, pour créer de nouvelles œuvres résultant de ces échanges. La résidence terminait avec une exposition des œuvres. Ce projet a été organisé par la commissaire indépendante France Trépanier en partenariat avec le centre d’artistes Vaste et vague à Carleton-sur-mer, Québec.
2016
looped video projection, double-matte film, thread
91 cm x 365 cm x 30.5 cm
everlasting incorporates imagery of the Everlasting Tree wampum belt. On the belt, the triangles represent the Tree of Peace: the great white pine designated by the Peacemaker, under which the five founding nations of the Haudenosaunee Confederacy buried their weapons. The footage of the white pine in this installation was shot on the mountain of Montreal/Tioh'itá:ke.
to view the video: click on the final image
everlasting incorpore l’image de la ceinture wampum de “l’Arbre qui durera pour toujours”. Les triangles tissés dans la ceinture représentent l’Arbre de la paix: le grand pin blanc qui a été désigné par "Celui qui a fait la paix". Les cinq nations fondatrices de la confédération Haudenosaunee y ont enterré leurs armes. La vidéo dans l'installation du pin blanc a été filmé sur la montagne à Montréal/Tioh'tiá:ke.
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2012
reprographic film, thread, PVA glue
152 x 396 x 228 cm; 213 x 396 x 320 cm; 186 x 396 x 365 cm; 241 x 396 x 330 cm
cloudscape refers to the Haudenosaunee creation teaching which begins in the upper realm of Sky World. Given this association, clouds for me become evocative of creativity and community, as an infinite number of individual particles come together to create shifting and active forms.
cloudscape est une installation composée de formes qui suggèrent des nuages, car ceux-ci figurent dans l’enseignement de la création des Haudenosaunee : une narration qui débute dans le Monde du Ciel. Avec cette association, je perçois les nuages comme étant représentatifs de la création et, par extension, de la créativité et de la collectivité. Formes actives en mouvement, les nuages sont composés d’un nombre infini de particules individuelles qui, une fois réunies ensemble, forment un tout.
Photographer/Photographe: Paul Litherland (1, 4 images)
2014
fluorescent construction line
variable dimensions
toiles is an in situ installation created as a part of the Sentier art3 residency in Belle Rivière Park in Mirabel, QC. The woven structures melt into the trees, visible only from certain angles and depend on the sunlight to catch their lines.
toiles est une installation in situ, créée lors d'une résidence avec Sentier art3 dans le Parc de la belle rivière à Mirabel, QC. Les structures tissés fondent dans les arbres, seulement visibles depuis certains angles quand le soleil attrape les lignes connectives.
Photographer (first 3 images): Michel Dubreuil
2010
graphite on paper
15 cm x 15 cm
2018
digital inkjet print on Jetview film, thread, PVA glue
335 x 609 x 46 cm
Collection of the Musée d’art contemporain de Montréal
chant pour l’eau [Kinosipi] visually reproduces the digital soundwave of a song by Atikamekw storyteller and singer Karine Wasiana Echakwan, composed to thank the water and her grandfather for time spent on the water with him in his birchbark canoe. Imagery for the installation comes from Kinosipi [Rivière de l’assomption] (Joliette, Québec). The images were taken in early winter after snow had fallen.
chant pour l’eau [Kinosipi] reprend visuellement les ondes sonores d’un chant composé par conteuse et chanteuse Atikamekw, Karine Wasiana Echakwan, pour remercier son grand-père du temps passé avec elle sur l’eau dans son canoë d’écorce de bouleau. Les images utilisées dans cette installation proviennent de Kinosipi [rivière de l’assomption] (Joliette Québec). Elles ont été prises au début de l’hiver après qu’il avait neigé.
photographer / photographe: Paul Litherland
2019
rawhide (deer) , imitation sinew, copper-plated steel hardware
152.4 cm x 40.64 cm x 10.16 cm (approximate)
photographer / photographe: image 1 - Mike Patten
2016
reprographic film, thread, aluminum dibond, PVA glue; compressed charcoal on reprographic film, thread
147 cm x 365 cm x 117 cm; 190.5 cm x 396 cm
akikpautik / kana:tso* brings together two names by which the Lachaudière Falls are called, by the Akgonkin and Kanien’ke:ha of this place. The installation is meant to honour this place of transformation and underscore the complexity of knowledge that shapes the memory of the land. akikpautik / kana:tso was created for the exhibition Territoires Parallèles, with the curator Kasia Basta for the Centre d’exposition L’Imagier in Gatineau, QC.
akikpautik / kana:tso réunit dans son titre, les noms par lesquels sont connus les Chutes de la chaudière, nommées ainsi par les Algonkins et les Kanien'kehá:ka de cet endroit. Cette installation honore ce lieu de transformation, et marque la complexité des savoirs qui contribuent à la mémoire de ce territoire. akikpautik / kana:tso a été créée pour l’exposition Territoires Parallèles, avec la commissaire Kasia Basta pour le Centre d’exposition L’Imagier à Gatineau, QC.
Photographer: Mériol Lehmann
*Akikpautik –pipe bowl falls (Anishinaabemowin – Anishinabe language); Kana:tso – floating pot/kettle (Kanien’kéha – Mohawk language)
2013
graphite on reprographic film, thread, PVA glue
183 x 396 x 183 cm
a question of time suggests the inner worlds at play within an individual and how these are connected to external forces that make up our daily experiences. The oval shapes form a nucleus that becomes progressively diffused on the threads of the structure. Each oval has graphite scribbled on one surface. This relates to the idea inherent in the Kanien'kehá:ka creation teaching of the Good Twin and his brother Flint, the Mischief-Maker, in which the mark of the latter disrupts and balances the perfection of the other.
question de temps fait allusion aux univers intérieurs habitant chaque individu et ses rapports avec les forces extérieures de son quotidien. Les formes ovales de la structure suspendue constituent un noyau qui se dissout progressivement au travers des fils. Le graphite griffonné sur l’une des surfaces de chaque ovale est un rappel de l’enseignement Kanien'kehá:ka de la Création qui met en scène le Bon Jumeau et son frère, Silex, le Jumeau Espiègle. La trace de ce dernier interrompe et perturbe la perfection de l’autre. En ce faisant, l’équilibre est rétabli.
Photographer: Guy L'heureux
2019
Inkjet on Entrada rag textured paper
I - 81.25 cm x 61 cm (Edition of 3)
II - 91.5 cm x 61 cm (Edition of 3)
III - 61 cm x 122 cm (Edition of 3; 2 available)
IV - 78.75 cm x 91.5 cm (Edition of 3)
reflections on time and space through material production was created using photographic details of beaded Haudenosaunee objects from the McCord Museum (Montreal, Quebec) collection.
reflections on time and space through material production a été créé avec des images photographiques prises des objets perlés Haudenosaunee qui font partie de la collection du Musée McCord (Montréal, Québec).
photographe/photographer: Marilyn Aitken
2017
giclée print on paper
94 cm x 132 cm (Edition of 5)
hochelaga rock is a series that engages with the Hochelaga Rock, the commemorative stone for the village and people encountered by Jacques Cartier in 1535 that sits at McGill campus in Tiohtià:ke / Montreal. In these images, the stone’s solidity is disrupted to express the dislocation in time, space and understanding between Western and Indigenous worldviews. This work repositions the interplay of the stone marker, its plaque and the plaque’s text, to make room for other voices, ways of knowing and remembering.
hochelaga rock est une série d'images qui utilise la Roche Hochelaga comme point focal. Cette pierre commémorative pour le village et les habitants rencontrés par Jacques Cartier en 1535 se trouve sur le campus de l'Université McGill à Tiohtià:ke / Montréal. Dans ces images, la solidité de la roche est interrompue pour exprimer la dislocation en temps, en espace et en compréhension, entre la vision du monde occidental et celle qui est autochtone. Ces photographies repositionnent l'interaction entre la pierre, la plaque et son texte pour faire place à d'autres voix, d’autres façons de connaître et de se souvenir.
2015
video projection, Russian birch plywood, aluminum mesh
8.5" x 60" (height x diameter)
Collection: Ville de Montréal
for those who didn’t make it home speaks to Canada’s crisis of missing and murdered Indigenous women. Working from a compiled list of names of police databases nationwide*, various participants from Odanak, Kahnawà:ke, Kanehsatà:ke, Concordia University and Kiuna Institute write out the names of individual women. In overlaying names, compounding layer upon layer, the weight of the individual tragedies underlines the lasting and profound effect this cumulative loss has on families, friends and communities. Curated by Sylvie Paré for Printemps autochtone d'art 2, a multi-arts festival produced by Ondinnok.
NIAWEN'KO:WA - THANK YOU to the following individuals and organizations without whom this project would not have been possible: Nicole O’Bomsawin and Kiuna Institution (Odanak), Ellen Gabriel and Hilda Nicholas at Tsi Ronterihwanónhnha Language and Cultural Center (Kanehsatà:ke), Alex McComber, Tommy Deer, Martin Loft and the Kanien’kehá:ka Onkwawén:na Raotitióhkwa Language and Cultural Center (Kahnawá:ke) and Jason Lewis and Skawennati at Aboriginal Territories in CyberSpace (AbTeC) at Concordia University.
*Maryann Pearce, An Awkward Silence: Missing and Murdered Vulnerable Women and the Canadian Justice System, doctoral thesis, University of Ottawa, 2013.
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pour celles qui ne sont jamais revenues traite de la crise persistante des femmes autochtones disparues ou assassinées qui secoue le Canada. Utilisant une liste de noms compilés d’après des bases de données des forces policières de l’ensemble du pays*, de nombreuses personnes d’Odanak, de Kahnawà:ke, de Kanehsatà:ke, de l’Université Concordia et de l’Institution Kiuna ont participé au projet en écrivant les noms de ces femmes. Les inscriptions des noms sont superposées, couche après couche, afin de porter une attention au poids des tragédies personnelles, tout en soulignant les répercussions profondes et durables de ces pertes cumulatives sur les familles, les amis et les communautés. Commissaire par Sylvie Paré pour le Printemps autochtone d'art 2, un événement arts multi-disciplinaire, produit par Ondinnok.
NIAWEN'KO:WA - MERCI! aux individus et aux organismes, qui ont généreusement contribué leurs temps et fournit de l’espace à la réalisation de ce projet: Nicole O’Bomsawin et l’Institut Kiuna à Odank; Alex McComber, Tommy Deer et Martin Loft au Kanien’kehá:ka Onkwawén:na Raotitióhkwa Language and Cultural Center à Kahnawà:ke; Hilda Nicholas et Ellen Gabriel au Ronterihwanónhnha Centre de langue et culture à Kanehsatà:ke; et Jason Lewis et Skawennati aux Aboriginal Territories in CyberSpace (AbTeC) à l’Université Concordia.
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*Maryann Pearce, An Awkward Silence: Missing and Murdered Vulnerable Women and the Canadian Justice System, thèse doctorale, l’Université d’Ottawa, 2013.
photographer/photographe: Scott Benesiinaabandan
2008
reprographic film, thread, PVA glue, fishing weights
variable dimensions
2020
beeswax
15.25 cm x 45.75 cm x 45.75 cm ea. (approx)
we are a tea people is a series of individual installations, each one featuring a partially melted teacup encircled by cedar leaves. In this, Indigenous culture, represented by the cedar leaves, is stronger than the colonial culture, represented by the teacup, and could even be said to be taking it over.
we are a tea people est une série d’installations individuelles; chacune est composée d’une tasse de thé à moitié fondue, encerclée par des feuilles de cèdre. La culture autochtone, représentée par les feuilles de cèdre, est plus forte que la culture coloniale, représentée par la tasse de thé. Il pourrait même être dit que la culture autochtone est en train de la succéder.
2006
digital image printed on banner, thread, stones
165 cm x 183 cm x 609 cm
Photographer: David Barbour
2011
graphite on reprographic film, conservation wax, pins
91.5 cm diameter x 6 cm (approx depth)
Private collection
2nd image: untitled (winter) and variations (selection); "Stake in the Ground" Indigenous Contemporary Art Biennale, Art Mûr, 2015.
Photographer: Paul Litherland (2nd image)
2013
flax paper, PVA glue
dimensions variables
de la rivière was created for the Biennale international du lin de Portneuf, in the village of Deschenault-Grondins, QC. I molded flax paper around stones from the river that runs beside the former mill. The reassembled rock-like forms were installed on the floor beside one of the original walls inside the mill.
de la rivière a été créée pour la Biennale international du lin de Portneuf, à Deschenault-Grondin, QC. J'ai utilisé des roches de la rivière qui coule à côté de l'ancien moulin comme moules positives pour fabriquer les formes de papier. L'installation a été exposée à l'intérieur du moulin-même, contre un des murs originaux.
Photographer: Denis Baribault
2017
looped video projection on wall (00:03:30)
(Edition of 3)
all this was once covered in water is a closeup of river water on a sunny day with many sparkles on its surface; the water turns progressively bluer and darker, so that the sparkles finally suggest stars or constellations. The video makes a connection between the lower world of the waters and the upper world of the stars, as relates to their relationship in cartography. It is also a reminder of interior worlds: where we came from and the connection to where we will return.
To view video: click on image to obtain link to view video from Vimeo website
all this was once covered in water est un gros plan de l’eau d’une rivière lors d’une journée ensoleillée. Il y a beaucoup de reflets sur sa surface. L’eau devient progressivement plus bleu et foncé, pour que finalement les reflets suggèrent des étoiles ou constellations. La vidéofait un lien entre le monde inférieur des eaux et le monde supérieur des étoiles, quant à la cartographie. C’est également un rappel des mondes intérieurs : d’où nous avons débuté et la connexion avec où nous retournerons.
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2017
2-pass screen print on handmade tea-dyed cotton laser-etched paper with chine collé mulberry paper and Japanese hole punch with copper backing
38.1 x 57.9 cm chacune / each
Irregular editioned print, created during MAP(ing) residency at Arizona State University. Printed with Elizabeth Taber and Anthony Meade. (Ed. 25)
the route that ocicâhk preferred started with an adaptation of a map originally made in 1723 of charred wood etched onto birchbark, by the Cree guide, Auchagah or ocicâhk*. As the original map was drawn with fire, this first layer of imagery is burned into the tea-stained hand-made paper with a laser. The lakes, rivers, ponds and mountains from the map-drawing -- the vertebrae and marrow bones of the land -- are scattered over the initial image, as all that was once known to be has changed over time, disrupted by the encroachment of colonization and economy.
The constellation is of the Seven Dancers [the Pleiades]. This remains constant in each print and is pierced through the paper. The Seven Dancers signal the beginning of the new year, when it is time to stir the ashes and begin a new fire.
* Auchagah is a French spelling taken from the journal of French colonist, La Verendrye who worked with the Cree guide. As an attempt to recover the individual’s original name, Cree language speakers, Mary Collins Cardinal and Brian Scribe, came to consensus upon “ocicâhk” as a probable name in Cree.
the route that ocicâhk preferred a commencé avec une carte réalisée en 1723 par le guide cri, Auchagah ou ocicâhk*. Elle était faite avec du bois carbonisé tracé sur de l'écorce de bouleau. Comme la carte originale a été dessinée par le feu, le dessin principal de la sérigraphie est brûlé dans le papier par un laser. Le papier est fait à la main et est teint avec du thé. Les lacs, rivières, étangs, montagnes -- les vertèbres et les os à moelle de la terre – proviennent du dessin de la carte d’ocicâhk et sont éparpillés et superposés sur le dessin initial. Tout ce qui était connu autrefois a changé au fil du temps, perturbé par l'empiètement de la colonisation et de l'économie.
La constellation est celle des Sept danseurs [les Pléiades]. Celle-ci reste constante dans chaque tirage et est percée à travers le papier. Les Sept danseurs marquent le début de la nouvelle année, quand il est temps de remuer les cendres et de commencer un nouveau feu.
* Auchagah est une orthographe française tirée du journal du colon français, de La Verendrye qui travaillait avec le guide cri. Voulant retrouver le nom original du guide, Mary Collins Cardinal et Brian Scribe, des instructeurs cri sont parvenus à un consensus sur la probabilité du nom "ocicâhk".
photographer / photographe: image 1 - Paul Litherland
image 3 - Yuula Benivolski
2014
digital print on acetate, thread, PVA glue, plexiglass
914 cm x 346 cm x 40 cm
water song is based on a digital reading of a Mi'kmaq water song. Sung to celebrate and thank the water, this song was gifted to me by the Pugwalesg singers Tracey Metallic, Glenda Wysote-LaBillois and Victoria Labillois of Listuguj for the purpose of creating the installation. “Pugwalesg” is the Mi’kmaq name of the bird that arrives in the spring at the same time as the salmon. The images on the acetate circles are of rivers from the Gesgapegia’jg (Cascapedia), Getnig (Restigouche), Tlapataqanji’jg (Nouvelle) and Sipug. The threads in the installation are meant to reflect those of a wampum belt; they continue above and below the strung forms as a reminder of the continuity and our covenant with this world. The word for a wampum belt in Kanien'ke:ha is kahion:ni or "river made by hand".
chant pour l'eau est basé sur une lecture numérique d'un chant pour l’eau mi'kmaq. Chantée pour célébrer et remercier l'eau, cette chanson m’a été offerte par les chanteuses Pugwalesg Tracey Metallic, Glenda Wysote-Labillois et Victoria Labillois de Listugujdans le but de créer l'installation. "Pugwalesg" est le nom mi'kmaq de l'oiseau qui arrive au printemps en même temps que le saumon. Les images sur les cercles d'acétate sont celles des eaux des rivières Gesgapegia'jg (Cascapédia), Getnig (Restigouche), Tlapataqanji'jg (Nouvelle) et Sipug. Les fils continuent au-dessus et en-dessous des formes enfilées, tel une ceinture wampum, un rappel visuel de la continuité et de notre alliance inhérente avec ce monde. Le mot pour les ceintures wampum en Kanien'ka:ha est kahion:ni ou "rivière faite à la main".
Photographers: Magalie Deslauriers (2 first images); Robert Dubé (3rd image)
2019
digital print on Jetview film, thread, PVA glue, mirror Mylar
304.8 cm x 304.8 cm x 45.72 cm
fancy dance shawl for Sky Woman alludes to the evolving and changing nature of Indigenous cultures by creating a fancy dance shawl (from the West) for Sky Woman who is central to the Creation Teaching of the Kanien’kehá:ka (a Nation in the East). Historical beaded Haudenosaunee objects from the collection of the McCord Museum provide the coloured patterns for the body of the shawl. Mirror mylar strips stand in for ribbons. The fancy dance originates in the West, though is now regularly performed at powwows throughout the continent.
fancy dance shawl for Sky Woman fait référence à la nature changeante des cultures autochtones en créant une châle de danse originaire de l’Ouest pour la Femme du ciel qui fait partie de l’enseignement de la création des Kanien’kehá:ka (une Nation dans l’est). Les œuvres Haudenosaunee historiques perlées de la collection du Musée McCord fournissent l’imagerie colorées pour les motifs du châle. Du mylar miroir devient les rubans sur la châle. La danse « fancy » est originaire de l’ouest, mais est maintenant performé régulièrement à des powwows à traver le continent.
photographer / photographe: images 1, 3, 4 - Mike Patten
image 2 - Marilyn Aitken
2017
giclée print on Hannemuhle photorag 308 gsm paper
51.4 cm x 81.3 cm each
(Editions of 5)
otsirà:kéhne is a series of works that presents personal research into the origins of the name, “Hochelaga”, the name historically recorded by Jacques Cartier, as the original name for Montréal. Through interactions with various Elders and Indigenous knowledge keepers, differing perspectives provide non-linear narratives, all beginning prior to European contact.
otsirà:kéhne est une série d’œuvres qui présente une recherche personnelle dans les origines du nom « Hochelaga ». Ce nom est connu comme étant le nom original pour la ville de Montréal, d’après les écrits de Jacques Cartier. À travers des conversations avec des Aînés et des personnes autochtones qui conservent la connaissance, de perspectives variantes fournissent des discours non-linéaires qui précèdent le contacte européen.
photographer /photographe: images 1 - 7 Guy L’Heureux;
image 8 - Karen Asher
2018
acrylic sheets, aircraft cable, aluminum hardware
Permanent public artwork installed in the Law Pavilion at Queens University (Kingston, Ontario)
words that are lasting is based upon six existing Haudenosaunee and Anishinaabe wampum belts: Everlasting Tree, Dish and One Spoon, Ojibwa Friendship, Old Fort, Council Fire and Kahswentha or Two Row. In the patterns, squares and diamonds signify the council fires of distinct nations. Vertical lines indicate the bonds between them. The seventh unit however, is an invention. Its blue colour is a reminder of the Bay of Quinte and the sky. Its three diamonds honour the Kanyenkehá:ka, the Algonquin and the Mississauga: the three nations that are the custodians of this territory. Together, the seven belts speak to the past, present and future of Indigenous relationships.
Nyawenkó:wa to Alan Corbière, Kanonhsyonne Janice C. Hill and Jonathan Lainey for their assistance with this project.
version française du texte à venir
2017
compressed charcoal on double-matte reprography film
dimensions variables
je me souviens engages with the ongoing crisis of missing and murdered Indigenous women in Canada. This reality has been created by historic structural and institutional violence engendered by colonial policies. For 19 weeks, either a montage of the names of 812 missing and murdered indigenous women* or text-based pieces utilizing quotes, statistics and excepts from newspapers, reports and protests are hung in the windows of the 19 neighbourhoods of Montreal.
This project was created for the community-based event, Les fenêtres qui parlent, in which the residents of the homes display artworks of the participating artists in their windows. For the 375th anniversary of Montréal, Les fenêtres qui parlent became much bigger, appearing for one week in each of the 19 boroughs of the Island of Montréal, over 19 consecutive weeks.
*compiled from police databases throughout Canada between 1971 -2013 and published as a part of « An Awkward Silence: Missing and Murdered Vulnerable Women and the Canadian Justice System », Maryann Pearce, doctoral thesis, Université d’Ottawa, 2013.
je me souviens traite de la crise persistante des femmes autochtones disparues et assassinées. Cette réalité a été créée par un historique où prévale violence structurelle et institutionnelle, des facteurs tributaires des politiques coloniales et colonisatrices. Pendant 19 semaines, soit les noms respectifs de 812 femmes autochtones assassinées ou disparues* ou soit des messages-bannières de citations, de statistiques, ou autres extraits de journaux ou de rapports sont affichés dans les 19 quartiers de Montréal.
Ce projet a été créé pour l’événement communautaire, Les fenêtres qui parlent, où des œuvres d’artistes sont affichées dans les fenêtres d’un quartier. Pour le 375e anniversaire de Montréal, Les fenêtres qui parlent a eu lieu dans chacun des 19 quartiers de l’Île de Montréal pendant une semaine, pour une durée de 19 semaines consécutives.
* compilés des base de données policiers canadien entre 1971 -2013 et publié dans « An Awkward Silence: Missing and Murdered Vulnerable Women and the Canadian Justice System », Maryann Pearce, thèse de doctorat, Université d’Ottawa, 2013
photographer / photographe: Benoît Dhenin
2019
silver plated headpins, wool point blankets
213.4 x 152.4 cm; 213.4 x 152.4 cm; 213.4 x 152.4 cm
invaders has a repeating symbol from the Covenant Chain* traced out in silver pins across three red blankets. This represents 3 links of a silver chain, symbolizing peace, friendship and respect. Silver will not break down over time. It must be polished regularly to keep its shine, just as an alliance must be actively nurtured to remain strong.
The pins are only plated silver. The silver remains on the surface, superficial. The chain link represented on each blanket is separate from the other. The chain and the covenant are broken.
Seeing the individual links in this way, reminded me of the video game “space invaders”. And I realized that the word “invaders” worked in this instance as well.
*The Covenant Chain is a series of agreements between the Haudenosaunee and the British.
invaders a un symbole de la Chaîne d'alliance* tracé en épingles argentées qui se répète sur les trois couvertures rouges. Ceci représente les trois maillons d'une chaîne en argent, symbolisant la paix, l'amitié et le respect. L'argent ne se décompose pas avec le temps. Il doit être poli régulièrement pour conserver son éclat, tout comme une alliance doit être activement entretenue pour rester forte.
Dans "invaders", les épingles sont uniquement en argent plaqué. L'argent reste à la surface, superficielle. Le maillon de chaîne représenté sur chaque couverture est séparé de l'autre. La chaîne et l'alliance sont rompues.
En voyant les différents maillons de cette façon, cela m'a rappelé le jeu vidéo "Space Invaders". Et je me suis rendu compte que le mot "envahisseurs" fonctionnait également dans ce cas.
*La Chaîne d'alliance est une série d'accords entre les Haudenosaunee et les Britanniques.
photographer / photographe: image 4 - Don Hall
2015
looped projected animation, pine needles (03:35)
152.5 cm diameter
interlacings replaces visual design elements of a William Morris carpet with edible indigenous plants, flowers and berries common to the Secwepemc territory (Kamloops, BC). It was created for the exhibition Custom Made, curated by Tania Willard for the Kamloops Art Gallery.
To view the video: click on the image to get the link to watch on Vimeo
interlacings remplace des éléments visuels d'un tapis produit par William Morris avec des dessins de la végétation et la flore comestibles qui sont indigènes au territoire Secwepemc (Kamloops, BC). L'installation a été créée pour l'exposition Custom Made, avec la commissaire Tania Willard pour le Kamloops Art Gallery.
Pour visionner la vidéo: veuillez sélectionner l’image pour obtenir le lien afin de regarder la video sur Vimeo.
Animation technician: Scott Benesiinaabandan
2019
beeswax
10 cm x 152.4 cm x 152.4 cm
remembering learning forgetting engages with idea of tea within Indigenous and Western cultures. Composed of forty-two teacups (6 different cups cast 6 times each), cedar leaves and berries forms, all cast from beeswax, the English or Western teacups are from my mother’s collection, inherited from her mother. I choose six different cups as there were six in my family growing up. The cast cedar leaves and berries represent the Indigenous teas that are medicines for healing and strength. The installation is a way of bringing these disparate cultures closer together, through this common cultural action, of making and drinking teas.
remembering learning forgetting aborde l’idée des thés dans les cultures autochtones et occidentales. Composée de quarante-deux tasses de thé (6 tasses différentes moulées 6 fois chaque), des feuilles de cèdre et des baies, toutes moulées en cire d’abeille, les tasses originales proviennent de la collection de ma mère, et étaient héritées de sa mère. J’ai choisi six tasses différentes parce qu’en grandissant, il y avait six personnes dans ma famille. Les feuilles de cèdre et les baies moulées en cire représentent les thés autochtones qui sont des médecines pour la guérison et la force. Cette installation est une façon rapprocher ces cultures disparates, par cet acte culturel commun: de faire et prendre des thés.
photographer / photographe : images 2, 3 - Marilyn Aitken
2019
copper headpins, wool blanket
213.4 x 152.4 cm each
trade is ceremony is a series of works that reclaims the idea of trade from capitalism and economics and returns it to relationships. The idea of relationship is fundamental to the origins of trade as it existed among Indigenous nations prior to the arrival of Europeans on this land.
Blankets were historically exchanged for furs, gradually replacing these in the lives of Indigenous nations. While it remains a poor economic exchange, now further associated with disease and the possibility of biological warfare, the blanket remains a place of ambiguity as it also provides protection and warmth. Even today, blankets are offered as gifts in ceremony to honour one’s relationship with another.
Wampum belts are the mnemonic objects for oral agreements -- or relationships – between nations. The symbols traced out by the copper pins are a part of the language of wampum belts. They represent community, peace, sun and finally, fire to honour the Earth and honour the people. Copper is a pure metal that is of the earth. It is a conductor. The pins are also bright, shiny and pretty. We have always adapted our decoration to what is pleasing to the eye. It is a means of honouring our presentation, our process.
trade is ceremony est une série d’œuvres qui récupère l'idée du commerce du capitalisme et de l'économie et la rend à la « relationalité ». L'idée de relation est fondamentale pour les origines du commerce tel qu'il existait entre les nations autochtones avant l'arrivée des Européens sur ces terres.
Les couvertures ont été échangées contre des fourrures au cours notre l'histoire après l’arrivée des Européens. Elles remplacent progressivement les fourrures dans la vie des nations autochtones. Bien qu'il s'agisse d'un mauvais échange économique, de plus désormais associé à la maladie et à la possibilité de guerre biologique, la couverture occupe toutefois un lieu d'ambiguïté car elle apporte également protection et chaleur. Aujourd'hui encore, les couvertures sont offertes en cadeau lors de cérémonies pour honorer la relation d'une personne avec une autre.
Les ceintures wampum sont les objets mnémoniques des accords oraux - ou des relations - entre les nations. Les symboles dessinés par les épingles en cuivre font partie du langage des ceintures wampum. Ces symboles représentent la communauté, la paix, le soleil et enfin, le feu pour honorer la Terre et les peuples autochtones. Le cuivre est un métal pur qui provient de la terre. C'est un conducteur. Les épingles sont également brillantes et jolies. Nous avons toujours adapté notre décoration à ce qui est agréable à l'œil. C'est un moyen d'honorer notre présentation, notre procédé.
image 1: trade is ceremony (tree); trade is ceremony (sun); trade is ceremony (council)
image 2: detail, trade is ceremony (council)
image 3: trade is ceremony (sun)
image 4: detail, trade is ceremony (sun)
image 5: trade is ceremony (fire)
image 6: detail, trade is ceremony (fire)
photographer / photographe: images 3,4 - Yuula Benivolski;
image 5 - Eric Hill
2019
digital print on clear Jetview film, thread, PVA glue
609 x 335 x 46 cm
Installation commissioned by the Eiteljorg Museum (Indiana, Indianapolis) / Cette installation produite pour le Eiteljorg Museum (Indiana, Indianapolis)
water song [sakaakweehko] visually reproduces the digital soundwave of a song by George Ironstack, to thank the water and express its importance to the Miami creation teaching and Miami culture. Imagery for the installation was taken during visits to culturally important places: the Seven Pillars at nimacihsinwi siipiiwi [Mississinewa River] and Hanging Rock at waapaahšiki siipiiwi – [Wabash River] in Miami Territory, near Indianapolis, Indiana. The images were taken in the spring after many heavy rains.
water song [sakaakweehko] reprend visuellement les ondes sonores d’un chant composé par George Ironstack pour remercier l’eau et exprimer son importance à l’enseignement de la création Miami et à sa culture. L’imagerie est d’endroits culturellement importants: les Sept Piliers du nimacihsinwi siipiiwi [Mississinewa River] et la Roche qui pend à waapaahšiki siipiiwi – [Wabash River] situées dans les Territoires Miami, près de Indianapolis, Indiana. Les images ont été prises au printemps après beaucoup de pluies.
2019
polyester, reflective materiel, thread
ancestors are with us is a banner, based on the design of a Haudenosaunee skirt. The horizontal lines are the lines of life; the lower line depicts an anonymous cityscape which is a part of the urban experience; the upper line represents the celestial realm, Skyworld, and the continuing presence of our ancestors. This includes a row of semi-circles, or Sky Domes, and the Celestial Tree with flowers of light on its branches. The appliquéd design is cut from a reflective safety material, which is meant to make visible in the dark.
This installation is a part of the Red Embers project and was installed in Allan Gardens Park (Toronto, Ontario) during the summer 2019. Thirteen banners hung from cedar structures along the paths of the park to honour and remember missing and murdered Indigenous women.
ancestors are with us est une bannière basée sur une jupe Haudenosaunee. Les tracés horizontaux sont les lignes de la vie; celui du dessous montre une ville anonyme qui fait parti de l’expérience urbaine; le tracé supérieur représente le monde céleste, le Monde du ciel, et la présence continuelle de nos ancêtres. Les motifs ici incluent une rangée de demi-cercles, ou Dômes du ciel, et l’Arbre céleste avec les fleurs de lumières sur ses branches. Le tout est découpé d’un tissu réflecteur de sécurité qui est hautement visible dans la nuit.
Cette installation fait parti du projet Red Embers qui était installé au Park Allan gardens (Toronto, Ontario) pendant l’été 2019. Treize bannières étaient suspendues de structures en cèdre et longeaient les pistes du parc pour concientiser le public à la crise des femmes autochtones disparues et assassinées.
2019
giclée print on glacé paper, facemount on acrylic
58 cm x 76 cm
(Edition of 5; 4 available)
2019
giclée print on glacé paper, facemount on acrylic
91.5 cm x 62 cm
(Edition of 5)
2017
laser-cut and etched coloured and clear acrylic sheets
100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm; 100 cm x 61 cm
words going from one place to another is composed of seven forms based on the plaque from the Hochelaga Rock monument which is inscribed with Jacque Cartier’s “discovery” of an Indigenous village in 1536. In this installation, the colonial narrative is obscured and erased to make room for other voices. Within an Indigenous worldview, time is fluid, surrounding and plural. Narratives prioritize concepts and relationships, not events. The words in Kanien’ké:ha on the individual panels honour elements that structure our world, intrinsic to living our lives in a good way: the medicines, fire, water, land, air, moon and sun. This is inspired by the principles of the Ohaton Kariwatekhwen [The Words that Come Before All Else]
words going from one place to another est composée de sept formes qui sont basées sur la plaque commémorative de la Roche Hochelaga. Sur la plaque originale, la « découverte » du village autochtone par Jacques Cartier en 1536 est inscrite. Dans cette installation, cette narrative coloniale est obscurcie et effacée afin de faire de la place pour d’autres voix. Selon les perspectives autochtones, le temps est fluide, environnant et multiple. Les récits priorisent les concepts et les relations plutôt que les événements. Les mots en Kanien’ké:ha sur chaque panneau honore les éléments qui structurent notre monde et qui sont intrinsèques à la bonne continuation de nos vies quotidiennes : les médecines, le feu, la terre, l’air, la lune et le soleil. Ceci s’inspire du les principes du Ohaton Kariwatekhwen, « les mots qui viennent avant tout ».