Shé:kon sewakwé:kon! | Salutations à vous toutes et tous!
[English follows below]
Compte tenu du contexte actuel, c'est avec un réel plaisir que je vous partage de nouveaux projets qui ont récemment pris forme. Personne ne s'étonnera si les œuvres que je propose ce mois-ci ne se retrouvent pas dans les espaces habituels des galeries. Cependant, je salue la créativité sans relâche des commissaires et des programmateurs, qui arrivent à produire des événements et des expériences culturelles malgré les restrictions prolongées imposées par la pandémie.
En tant que commissaire en résidence au Centre d'exposition de l'Université de Montréal, Catherine Barnabé a d'emblée fait de Cadrer la nature une exposition virtuelle. Barnabé a invité quatre artistes québécoises contemporaines, Janick Burn, Ariane Plante, Ingrid Tremblay et moi-même, à créer des œuvres d'art en s'inspirant de la façade moins connue du Mont Royal (celle qui surplombe l'Université de Montréal) en prenant comme contexte l'œuvre de l'une des quatre artistes québécoises peu connues sélectionnées par Barnabé dans la collection de l'UdeM. Cadrer la nature met en dialogue différentes œuvres d'art et leur textes descriptifs pour créer une réflexion poétique sur la nature, le paysage et leur encadrement à travers une perspective féminine.
Centre d’exposition de l’Université de Montréal
1 octobre 2020 – 8 janvier 2021
Artistes: Janick Burn, Hannah Claus, Ariane Plante et Ingrid Tremblay
Avec œuvres par: Maude Connolly, Jeanne Rhéaume, Jennifer Dickson et Andrée S. De Groot
Commissaire: Catherine Barnabé
Je tiens à remercier particulièrement Raphaëlle de Groot pour sa générosité de bien vouloir parler avec moi pour ce projet, Raohseraha:wi Hemlock pour ses longues heures de travail sur l’animation de la vidéo et Kanerahtenhá:wi Hilda Nicholas pour la traduction en Kanien’kéha du titre de mon oeuvre: iakoròn:ien’s [the sky falls around her].
Je suis également l'une des artistes participant au programme d'exposition de Why Sentience ? ISEA2020 (Symposium international sur l'art électronique). Alors que les plans initiaux de la programmation en arts visuels ont subi des changements spectaculaires en raison de la pandémie, la présentation finale a donné lieu à un programme vidéo ambulant : VIDEO//PLAY, BREAK THE DISTANCE. Du 13 au 18 octobre, deux camions équipés de grands écrans à DEL circuleront dans la ville pour présenter les œuvres de 13 artistes nationaux et internationaux. **Seules des indications sur l'emplacement des camions seront divulguées (afin de dissuader les grands rassemblements de spectateurs, conformément au règlements de sécurité sanitaire) Pour plus d'informations, suivez les mises à jour sur les réseaux sociaux
VIDEO//PLAY, BREAK THE DISTANCE
13 - 18 octobre 2020
Artistes: Guillaume Arsenault [CA], Marco Barotti [IT/DE], Hannah Claus [CA], CNDSD and Ivan Abreu [MX], Nathalie Guimbretière [FR], Laurent La Torpille [FR], Katherine Melançon [CA], Lorna Mills [CA], Nelly-Ève Rajotte [CA], Sabrina Ratté [CA], Martín Rodríguez [US | CA], susy.technology | Milo Reinhardt, Xavier Arocha, Teo Zamudio [CA | CA | MX/CA], Quentin VerCetty [CA]
ISEA2020 voudrait remercier leurs partenaires, l’institut Goethe et le Consulat général de la France au Québec.
Finalement, je participe à une causerie virtuelle le 14 octobre de 11h à midi: “Face à la crise de la commémoration en art public, quelles solutions envisager ?” Présentée par Culture Montréal, et modérée by Louise Déry, deux membres de la Commission permanente de l'art public, Analays Alvarez Hernandez and Marie-Blanche Fourcade, présenterons d’abord le document de synthèse du Forum International organisée en octobre 2019, “Entre tension et raison: l’art public à l’épreuve de la commémoration corrigée” produit par par cette l’organisation . Par la suite, Cécilia Bracmort et moi entamerons une discussion en tant qu’artistes qui s’engagent avec l’idée des espaces publiques et la mémoire dans nos pratiques artistiques respectives. La discussion est gratuite et ouverte à toutes.s. Par contre il faut s’inscrire.
Given the current state of affairs, I’m happy to have some new work and activities to share. It will come as no surprise that my art offerings this month are not in the usual gallery spaces. However, I applaud the exhibition curators and programmers who are continuously finding creative solutions to produce cultural events and experiences despite the ongoing restrictions imposed by the pandemic.
As curator-in-residence at the Centre d’exposition de l’Université de Montréal, Catherine Barnabé conceived Cadrer la nature as a virtual exhibition from the start. Barnabé invited four contemporary female québecois artists, Janick Burn, myself, Ariane Plante and Ingrid Tremblay to create artworks utilizing the lesser known side of Mont Royal (the side that overlooks the University de Montréal) in dialogue with an artwork of one of four little-known female québecois artists selected by Barnabé from the UdeM collection. Cadrer la nature interweaves the various artworks and the curatorial text to create a poetic reflection on nature, landscape and the framing of these through a female lens. [*Please note the text is available in French only]
Centre d’exposition de l’Université de Montréal
October 1 2020 – January 8 2021
Curator : Catherine Barnabé
Artists: Janick Burn, Hannah Claus, Ariane Plante and Ingrid Tremblay
With artworks by: Maude Connolly, Jeanne Rhéaume, Jennifer Dickson and Andrée S. De Groot
I particularly want to thank Raphaëlle de Groot for her generosity in talking with me about this project, Raohseraha:wi Hemlock for the long hours given over to the technical animation of this video and Kanerahtenhá:wi Hilda Nicholas for the Kanien’kéha translation of the title of my work: iakoròn:ien’s [the sky falls around her].
I am also one of the artists participating in exhibition programme of Why Sentience? ISEA2020 (International Symposium on Electronic Art). While the original plans for the visual arts programming changed dramatically due to the pandemic, the final presentation has resulted in a moving video programme: VIDEO//PLAY, BREAK THE DISTANCE. From October 13th to the 18th, two trucks equipped with large LED screens will be in transit around the city showcasing the works of 13 national and international artists. **Only hints of the trucks’ locations will be disclosed (in order to dissuade large gatherings of spectators – pandemic rules!). Follow updates on social media for more information.
VIDEO//PLAY, BREAK THE DISTANCE
October 13 -18 2020
Artists: Guillaume Arsenault [CA], Marco Barotti [IT/DE], Hannah Claus [CA], CNDSD and Ivan Abreu [MX], Nathalie Guimbretière [FR], Laurent La Torpille [FR], Katherine Melançon [CA], Lorna Mills [CA], Nelly-Ève Rajotte [CA], Sabrina Ratté [CA], Martín Rodríguez [US | CA], susy.technology | Milo Reinhardt, Xavier Arocha, Teo Zamudio [CA | CA | MX/CA], Quentin VerCetty [CA]
ISEA2020 would like to thank their event partners, the Goethe Institute and the Consultat général de la France au Québec.
Finally, Wednesday October 14, from 11:00 – 12:00, I will be participating in a online discussion on public art: “Face à la crise de la commémoration en art public, quelles solutions envisager ?” [*please note, the discussion will be in French only]. Moderated by Louise Déry, Analays Alvarez Hernandez and Marie-Blanche Fourcade, members of la Commission permanente de l'art public, will first present the organization’s report, “Entre tension et raison: l’art public à l’épreuve de la commémoration corrigée”, produced from the October 2019 Forum International. Cécilia Bracmort and I will then respond to this as artists whose practices involve the idea of public spaces and memory. Participation in the hour-long discussion is free and open to all by registration.